Qualité
Améliorez et consolidez le dialogue social dans votre entreprise, pour le bénéfice de tous
Qu’est ce qu’un bon procès-verbal d’IRP ?
Mettre à plat la parole échangée
La première vocation d’un procès-verbal de réunion d’IRP, ce n’est pas d’informer les salariés, mais simplement de mettre à plat la parole échangée, avec tout le travail d’« harmonisation » et de réécriture de la langue orale que cela implique. Si vous avez déjà eu sous les yeux un véritable compte rendu mot à mot d’une réunion (quelle que soit sa nature, pour peu que les intervenants ne lisent pas un texte préparé ou appris par cœur), c’est-à -dire un texte où la moindre hésitation est maintenue, où les fautes ne sont pas corrigées, où les phrases peuvent demeurer en suspens au bout de points de suspension, où les idées ne sont pas « nettoyées » de toutes leurs approximations et circonvolutions, alors vous savez que notre façon de nous exprimer à tous (à tous sauf de très rares exceptions) est très loin de la langue dont sont faits les articles de presse, les romans, les études scientifiques de toutes sortes, les rapports internes d’une entreprise, les mails professionnels, etc.
La langue française n’est pas (du tout)
la même à l’oral et à l’écrit
C’est une chose dont bien peu de personnes se rendent vraiment compte : la langue française n’est pas (du tout) la même à l’oral et à l’écrit. Presque personne n’arrive à comprendre les individus qui s’expriment à l’oral exactement comme ils le feraient par écrit, enchaînant les phrases de quatre lignes et les conjonctions de coordination. « Parler comme un livre » n’est pas vraiment un compliment ; les personnes concernées sont souvent considérées comme peu spontanées, enfermées dans une pensée aussi rigide que leur expression.
Donner la parole à tous
Ce n’est faire injure à personne, ni aux tenants d’une langue orale relativement libre et improvisée, ni aux grands formalistes, ni à tous ceux situés entre ces deux pôles, que d’admettre cette dichotomie de la langue. C’est d’ailleurs lorsque l’on en est conscient, lorsque l’on sait qu’il faut être capable de réécrire le discours oral pour donner la parole à chacun, quelle que soit sa maîtrise formelle de la langue (orthographe, syntaxe, ponctuation), que l’on est capable de comprendre, de mettre par écrit et d’archiver le dialogue social de son entreprise.
Savoir réécrire et synthétiser l’information
Mettre le dialogue social à plat suppose donc de restituer impartialement la parole de chacun. Mais un bon procès-verbal doit aussi, le plus souvent, consister en une synthèse de l’information exposée en réunion. Il doit en outre être rédigé dans un style clair, sans ambiguïté, de sorte que les interventions de chacun soient compréhensibles immédiatement, même par des personnes n’ayant pas assisté à la réunion.
Améliorer le fameux « vivre ensemble »
Seul un bon dialogue social permet, dans l’entreprise, et au-delà de toutes les règles plus ou moins formelles du « vivre ensemble » (comme les appellent aussi bien les sociologues du travail que les marketeurs) qui s’imposent à son personnel.
« Petit personnel » ou « grand personnel » :
personnel avant tout
Rappelez-vous que si une entreprise dispose d’un « personnel », ce dernier mot s’est longtemps attaché à décrire uniquement la relation de servitude d’un groupe à une minorité aristocratique. Ce seul rapprochement sémantique justifie pour certains la méfiance naturelle et grégaire, dans notre pays du moins, que provoque l’annonce et la mise en place de tout projet où des individus sont sélectionnés et rémunérés pour aller ensemble dans une direction à la fois arbitraire et raisonnée.
Un cliché assez fondé
L’image de la ruche et de ses abeilles relève d’ailleurs sans doute dans des proportions égales de la caricature et de la réalité, avec son cortège de règles structurantes mais aussi d’absurdités parfois choquantes. Vendre un « produit » ou un « service » n’étant que très rarement considéré comme une activité aussi passionnante qu’être coureur automobile, pilote d’avion ou chirurgien cardiaque, y consacrer sa vie est toujours quelque chose qui, en soi, pose question. Mais le fait est que, au fond, la plupart des salariés sont très attachés à leur entreprise, et il est indéniable qu’ils y déploient chaque jour des quantités de savoir-faire et d’énergie colossales.
Dialogue social et urgence quotidienne du travail
Les salariés veulent d’une part être utiles à l’entreprise qui les emploie, et d’autre part être respectés, écoutés, entendus et récompensés. Les IRP sont les garantes du dialogue social dans l’entreprise ; elles permettent aux salariés, au-delà de telle ou telle conjoncture, de se sentir « en sécurité ». Si les salariés sont dans l’urgence quotidienne de leur travail, les IRP ont elles l’occasion d’aborder et d’étudier attentivement des perspectives d’avenir, ainsi que de se pencher méticuleusement sur les succès et les ratés du passé, et tout cela dans le cadre global de l’entreprise, c’est-à -dire en tentant d’en comprendre tous les ressorts.
Une « colonne vertébrale » des échanges humains

Les procès-verbaux de leurs réunions témoignent parfaitement de cette réalité « analytique » des IRP. Nulle part ailleurs dans l’entreprise n’existe une telle « colonne vertébrale » des échanges humains : même les réunions stratégiques les plus « sophistiquées » de la Direction, les réunions de cadrage et autres symposiums de travail, les formations techniques, les ateliers et séances de brainstorming ou de motivation, etc., ne bénéficient jamais de comptes rendus aussi complets et formels que les procès-verbaux des réunions d’IRP (du moins lorsque cette tâche est accomplie dans les règles de l’art).
Absolument aucun service, dans une entreprise, ne dispose d’un telle trace des échanges qui ont eu lieu en son sein, alors que les PV d’IRP sont un condensé de toute la réalité humaine de l’entreprise : exposés, dialogues, questions et réponses, présentations de chiffres, de tableaux et de rapports, déclarations, protestations, plaintes, récriminations, négociations, félicitations, encouragements, promesses, questions de groupes et cas individuels, et même régulièrement railleries à peine masquées… Sans compter que certaines opinions sont tout simplement sanctionnées par un vote ! Y a t-il un tel autre lieu de démocratie formelle dans l’entreprise ? Non, aucun.
CNRS, an 2120 après J.-C.
Il est d’ailleurs probable que les PV des réunions de Comités d’Entreprise, de Comités d’Etablissement, de CHSCT, de DUP, etc., soient un jour une source formidable d’information pour les historiens du CNRS (ou de son équivalent du futur).
Dans un monde d’informatique, d’archivage, de formalisme, de professionnalisme accru, d’accès libre à l’information (notamment la loi et la jurisprudence), dans une société où il existe un certain consensus sur les notions de liberté, d’égalité et de partage des gains et des risques, les héros du dialogue social sont les élus d’IRP et leurs interlocuteurs les Directions et DRH ou DRS. A vrai dire, d’un point de vue sociologique ou historique, il sera d’ailleurs difficile d’analyser la montagne de milliards de mails incompréhensibles et de mémos tout aussi abscons qui subsisteront par ailleurs.
Un peu de langue de bois
Vérité et politesse, notamment, ne sont pas toujours bonnes amies. Il peut y avoir un peu, parfois beaucoup, de langue de bois qui transparaisse dans un PV de CE, de CCE ou de CHSCT, mais en tout cas il y en a infiniment moins que dans tout ce qu’on peut voir à la télévision, entendre à la radio ou même lire dans les journaux – car le dialogue social, dans l’entreprise, est avant tout pragmatique, il ne peut prétendre à défendre de façon prioritaire une idéologie (en faveur du « salariat » ou du
« capital »).
Contrairement à ce que pensent beaucoup des gens qui n’ont jamais participé à ce dialogue social (réunions préparatoires, réunions des instances, réunions de fixation commune de l’ordre du jour…), les IRP n’ont absolument pas vocation à traiter de la condition humaine, comme peut en traiter un philosophe, un militant politique ou un fonctionnaire ministériel inondé de chiffres et de témoignages indirects de la réalité économique du pays. Non, les IRP ont simplement vocation à traiter de la condition d’hommes et de femmes, dont chacun est pris en compte.
La « bonne marche des affaires »
Employeurs et élus du personnel s’opposent peut-être radicalement en théorie (si l’on observe les actes de foi qu’ils affichent régulièrement), mais non pas par essence, car il s’agit avant tout de collaborer et de coopérer, c’est-à -dire de savoir faire des concessions et de viser un consensus. Sans doute certains militants « de base » des syndicats (de salariés comme patronaux) seraient choqués par le grand pragmatisme des deux parties dans la plupart des cas que celles-ci ont à traiter dans le cadre des IRP.
D’un côté du gué, on prétend que la loi favorise trop l’employeur, qui serait même parfois rien moins qu’un esclavagiste. De l’autre côté du gué on soupire en pensant à la jungle véritable qu’est une économie concurrentielle, ainsi qu’aux dizaines de milliers de pages de lois, règlements, jurisprudences, conventions collectives et autres accords qui forment un véritable jeu de piste permanent ; le Conseil d’Etat lui-même dénonce dans la prolifération des lois un risque important d’« insécurité juridique ».
Toujours est-il que sur le pont du dialogue social (qui est aussi une scène assez théâtrale), on se comprend le plus souvent parfaitement. Chacun sait y tenir son rôle, et les choses avancent, le droit est rappelé, les règles implicites sont discutées, bon nombre d’analyses pertinentes sont exposées et permettent des gains de temps et d’argent qui bénéficient à la fois à l’actionnaire et à tous les salariés. Bref, il y est question de la « bonne marche des affaires », celle qui profite à chacun. Les représentants des syndicats les plus opposés en théorie à l’économie de marché ne sont pas moins fiers que leurs camarades lorsque leur entreprise gagne un marché…
Gravé dans le marbre
Un tract syndical s’envole, mais un PV de CE ou de CHSCT a une réalité juridique de fait, qui le grave qu’on le veuille ou non « dans le marbre ».
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Depuis 2003, date de sa création, Mot-Tech a rédigé plus de 7 000 procès-verbaux d’IRP (CE, CCE, CHSCT, comités de groupe, délégations uniques du personnel). La Société est basée sur Paris et travaille essentiellement en région parisienne, mais également dans le reste de la France.
Nos rédacteurs, tous embauchés en CDI, sont issus de Grandes Ecoles (Sciences Po, Ecole Normale Supérieure…) ou de Troisièmes Cycles Universitaires (docteurs en philosophie, linguistique, etc.). L’écrit n’est pas seulement pour eux un métier, mais aussi, nécessairement, un plaisir – celui de comprendre, de clarifier, de simplifier, d’ordonner, de synthétiser et de transmettre.
Nos rédacteurs sont très expérimentés dans le domaine social. Les présentations de comptes et de plans de réorganisation, les étapes du bilan social et le plan de formation, les procédures d’élection et le formalisme parfois lyrique des déclarations syndicales, parmi bien d’autres sujets, n’ont plus de secrets pour eux.
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Une prestation entièrement sur mesure, garantie par un cahier des charges précis
A la fois d’un point de vue qualitatif (stylistique) et d’un point de vue quantitatif (degré de synthèse de l’information, c’est-à -dire nombre de pages du procès-verbal), nous ne proposons pas des format préétablis, mais une formule entièrement personnalisée, précisément définie avec vous et formalisée par un cahier des charges détaillé.
Même d’une réunion à l’autre, en fonction de l’importance des sujets, vous pouvez décider d’appliquer un format plus exhaustif ou au contraire plus synthétique.
Au-delà  du délai contractuel de livraison de nos documents, nous nous adaptons en temps réel à vos besoins lorsque vous êtes confronté à une urgence.
Enfin, nous nous enquérons régulièrement de votre satisfaction, afin d’améliorer notre prestation dans ses moindres nuances.
Nous avons vocation à rédiger pour vous, pour chaque réunion, le PV idéal.

